Bayrou : 18% et puis s'en va...
Bayrou aurait-il choisi le mauvais cheval ? Obnubilé par son destin présidentiel, le Bérnais a fait dans l'entre-deux-tours le choix d'embrasser le PS pour - croyait-il - mieux l'étouffer. A savoir, faire main basse, au soir de la défaite prévue de sa candidate, sur son aile sociale-démocrate et se doter ainsi d'un grand parti à sa botte, capable de rivaliser avec l'UMP.
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Las ! ce scénario a sérieusement du plomb dans l'aile. Pas dupes et pas prêts à sacrifier leur réélection sur l'autel des ambitions de leur leader, les députés UDF ne suivent plus le panache du biographe d'Henri IV. Même le fidèle d'entre les fidèles Hervé Morin, patron du groupe parlementaire UDF à l'Assemblée, vient de se rallier à la majorité présidentielle. Dans une interview au quotidien Paris-Normandie, le député de l'Eure a regretté que François Bayrou, qu'il avait pourtant soutenu au premier tour, ait décidé « de se positionner dans l'opposition jusqu'en 2012 ».
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