La championne du changement se recentre à vue d'oeil
François Bayrou se découvre plein de nouveaux amis à gauche depuis dimanche. A commencer par sa candidate! Après avoir écarté d’un revers de main l’alliance avant le premier tour prônée par Rocard et Kouchner, elle se rappelle soudain de l’existence de Jacques Delors et propose « une dialogue public » (sic) à François Bayrou.
Reste à savoir si le candidat de l'UDF, dont l'électorat est pour le moins composite, acceptera cette « main tendue », le risque pour la candidate PS étant de perdre sur ce coup de bluff une partie des voix de l'ultragauche qu'effaroucherait l'idée d'une alliance avec le centre. « On met Bayrou devant ses responsabilités : vous voulez le changement, nous aussi. Si vous le pensez vraiment, je suis prête à dialoguer avec vous », résumait le maire de Lyon, Gérard Collomb.
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"Pour que ça change fort", son éphémère slogan n’est plus qu’un lointain souvenir. Ségolène Royal se recentre à vue d'oeil. Ses "amis" de l'extrême gauche et des Verts qui ont applelé à voter pour elle comme un seul homme le soir du 1er tour, risquent de s'en mordre les doigts. L'heure n'est plus au changement de société mais au changement de vocabulaire. La soi-disant "compagne" de François Hollande « souhaite un débat ouvert sur les idées pour constituer des convergences autour d'une volonté de rénovation sans arrière-pensée et sans a priori ». Cela ne promet pas en tout cas une rénovation de la langue de bois. « la France a tout à gagner à l'ouverture des idées pour sortir des blocages d'un système dépassé ». On croirait entendre du Bayrou. Rappelons qu’en 1988, déjà, faute de majorité, Mitterrand avait accepté que figurent dans le gouvernement Rocard des ministres centristes appelés alors membres de la société civile.
« J'attends une réponse. À M. Bayrou de dire s'il souhaite ce débat (...). Il est de ma responsabilité de femme de gauche de donner un signe à tous les électeurs qui ont voulu ce changement », a-t-elle ajouté, en précisant qu'il s'agissait d'une « main tendue » au candidat UDF. « Je propose un dialogue public sur la base du pacte présidentiel », a-t-elle expliqué, détaillant les points de discussion (Nouvelle République, libertés publiques, politique de la ville et des quartiers, relance de l'Europe et priorités éducative et écologique). « Que François Bayrou fasse son choix. On met chacun devant ses responsabilités. Si on veut le changement, si on veut avancer, si on veut rénover la vie politique, eh bien il faut voter Ségolène Royal », a ajouté hier soir François Hollande.
« J'attends une réponse. À M. Bayrou de dire s'il souhaite ce débat (...). Il est de ma responsabilité de femme de gauche de donner un signe à tous les électeurs qui ont voulu ce changement », a-t-elle ajouté, en précisant qu'il s'agissait d'une « main tendue » au candidat UDF. « Je propose un dialogue public sur la base du pacte présidentiel », a-t-elle expliqué, détaillant les points de discussion (Nouvelle République, libertés publiques, politique de la ville et des quartiers, relance de l'Europe et priorités éducative et écologique). « Que François Bayrou fasse son choix. On met chacun devant ses responsabilités. Si on veut le changement, si on veut avancer, si on veut rénover la vie politique, eh bien il faut voter Ségolène Royal », a ajouté hier soir François Hollande.
Coup de barre au centre risqué
Reste à savoir si le candidat de l'UDF, dont l'électorat est pour le moins composite, acceptera cette « main tendue », le risque pour la candidate PS étant de perdre sur ce coup de bluff une partie des voix de l'ultragauche qu'effaroucherait l'idée d'une alliance avec le centre. « On met Bayrou devant ses responsabilités : vous voulez le changement, nous aussi. Si vous le pensez vraiment, je suis prête à dialoguer avec vous », résumait le maire de Lyon, Gérard Collomb.
Plus faux cul tu meurs
« Dialogue public, expliquait ensuite le directeur de campagne François Rebsamen, ça veut dire qu'il n'y a pas d'accords de couloirs ou de manoeuvres d'appareil. » Comprenne qui pourra. Et alors qu'on lui demandait si tout le PS était d'accord sur cette ligne, il répondait : « Elle, elle est d'accord là-dessus et c'est elle la candidate. » Vive la démocratie participative ! Sur France 2, l'autre directeur de campagne, Jean-Louis Bianco, a précisé qu'il devait s'agir d'un débat entièrement transparent, tout devant être dit dans « un lieu public » : « L'essentiel est que rien de ce qui soit dit ne le soit sans le contrôle des citoyens. » C'est l'histoire du PS racontée aux enfants.
« Dialogue public, expliquait ensuite le directeur de campagne François Rebsamen, ça veut dire qu'il n'y a pas d'accords de couloirs ou de manoeuvres d'appareil. » Comprenne qui pourra. Et alors qu'on lui demandait si tout le PS était d'accord sur cette ligne, il répondait : « Elle, elle est d'accord là-dessus et c'est elle la candidate. » Vive la démocratie participative ! Sur France 2, l'autre directeur de campagne, Jean-Louis Bianco, a précisé qu'il devait s'agir d'un débat entièrement transparent, tout devant être dit dans « un lieu public » : « L'essentiel est que rien de ce qui soit dit ne le soit sans le contrôle des citoyens. » C'est l'histoire du PS racontée aux enfants.
Trop n'est jamais assez
La candidate socialiste doit d'ailleurs s'afficher dès aujourd'hui avec Jacques Delors, auquel Bayrou avait tressé des lauriers avant le premier tour. À Montpellier, ce soir, elle doit recevoir le soutien de Dany Cohn-Bendit, grand thuriféraire de l'alliance du PS, du centre et des écologistes.
Au fait, pourquoi Rocard avait-il appelé à une alliance avant le premier tour ?... Par soucis de sincérité. On ne saurait lui donner tort...
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Comments:
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comment ils sont malhonnetes il ne peuvent pas essayer de gagner a la loyale plutout qu a la royal mr beyrou dite que vous electeurs ne sont pas a vendre si ils veulent voter l un ou l autre ou meme blanc ou ne pas aller voter ca les regardent car pour moi si les gens ont voter bayrou c est justement qu ils ne voulaient pas voter les autres le seul qui a un honneur et que je respect ses parole c est mr devillier les electeurs vote se qui veulent je n ai pas a dire se qu ils doivent faire et il a raison
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