José Bové jette l'éponge
José Bové n'a pas vocation à jouer les seconds rôles. L'Astérix du Larzac a pris ombrage de la pléthore de candidats de "la gauche antilibérale" en annonçant qu'il avait "pour l'heure, et sous réserve d'événements qui changeraient profondément la situation actuelle, (...) décidé de retirer sa proposition d'incarner notre rassemblement sur le bulletin de vote de l'élection présidentielle".
Plutôt énervé, José a balancé le nom des fauteurs de trouble : "Il y a six mois, j'ai fait savoir que j'étais disponible pour incarner (...) notre rassemblement unitaire de la gauche antilibérale", mais "force est de constater que les forces de la division l'ont provisoirement emporté sur les forces de l'unité", déplore-t-il. "Le processus engagé débouche aujourd'hui sur une impasse".
"Le Parti communiste veut imposer Marie-George Buffet comme candidate et ne lésine pas sur les moyens pour parvenir à ses fins". Quant à la LCR, elle "vient de confirmer son engagement dans une campagne autonome avec Olivier Besancenot comme candidat" et "pratique l'unité à la carte, un pied dedans, un pied dehors", accuse-t-il. "Le Parti communiste et la LCR ont pris la responsabilité de casser la dynamique unitaire".
"Le Parti communiste veut imposer Marie-George Buffet comme candidate et ne lésine pas sur les moyens pour parvenir à ses fins". Quant à la LCR, elle "vient de confirmer son engagement dans une campagne autonome avec Olivier Besancenot comme candidat" et "pratique l'unité à la carte, un pied dedans, un pied dehors", accuse-t-il. "Le Parti communiste et la LCR ont pris la responsabilité de casser la dynamique unitaire".
On l'aura compris : Bové ne roule que pour lui-même.
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José Bové qui se défend de faire de la politique comme les politiciens traditionnels est aussi assoiffé de pouvoir qu'eux. Le renouveau des pratiques politiques, c'est pas pour demain.
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