Les conseils de Giscard pour bien voter
Toujours aussi hilare, Giscard s'est livré à une explication de texte brillantissime sur le rôle d'un président de la république, à l'occasion d'une interview au journaliste Christophe Barbier, destinée à justifier son soutien à Nicolas Sarkozy. Ce qui ne gâte rien, l'académicien, très en verve, a distillé tout au long de sa démonstration un chapelet de vacheries et de vérités bien comprises. Un régal !
"C'est une élection nationale et non pas catégorielle. Tout le début de l'élection s'est déroulé sur le mode catégoriel. Chacune exprimait les besoins de son groupe voire de sa personne. C'est une erreur. C'est la nation française qui choisit son président. Il faut donc prendre en compte la nation française."
"Un président doit avoir un projet qui corresponde aux besoins du pays. Il faut être capable de le mettre en oeuvre. Il faut avoir la capacité d'agir."
"Pendant ses 25 ans de cogestion Mitterrand-Chirac, la France a souffert d'une espèce de maladie de langueur. Il faut sortir de cette maladie."
"Les Français ont deux tentations qui sont très dangereuses. La tentation de la table rase : on balaie ce qui existe. C'est très dangereux : Je n'ai jamais vu l'ordre jaillir du désordre. La tentation du vote négatif : au lieu de dire on fait confiance, on vote contre. La combinaison de la table rase et du vote négatif, c'est la IVème république. C'est ce que de Gaulle a voulu corriger et c'est ce que j'ai voulu prolonger, en l'adaptant aux temps modernes, bien sûr. "
"La France doit remonter
dans le convoi européen"
"La procédure (du référendum) n'était ni opportune ni adaptée."iscard s'est bien sûr gardé de rappeler qu'il avait enfanté le texte du projet de constitution européenne ?
"C'est le club des Ex autour de Sarkozy" (Bayrou)
Au mot d'esprit de Bayrou sur son ralliement à Sarkozy, VGE a déclaré que "la correction n'a jamais été un trait particulier du caractère du candidat centriste. Il y a des ex partout, il y a des faux nouveaux partout. Si l'on veut bien regarder le pedigree de tel ou tel. Lui-même a été ministre de Juppé et Balladur. Il joue un rôle nouveau mais emprunté à un personnage ancien."
"L'erreur ou la tromperie, c'est de faire croire que le centre bouge sans arrêt et qu'on ne sait pas où il est, et se positionne au gré des élections."
Les best-sellers politiques
"Je rencontre bcp de gens qui me demandent ce qu'il faut faire.
Je me suis dit qu'en tant qu'ancien président, je leur devais une réponse"
"C'est une élection nationale et non pas catégorielle. Tout le début de l'élection s'est déroulé sur le mode catégoriel. Chacune exprimait les besoins de son groupe voire de sa personne. C'est une erreur. C'est la nation française qui choisit son président. Il faut donc prendre en compte la nation française."
"Un président doit avoir un projet qui corresponde aux besoins du pays. Il faut être capable de le mettre en oeuvre. Il faut avoir la capacité d'agir."
"Pendant ses 25 ans de cogestion Mitterrand-Chirac, la France a souffert d'une espèce de maladie de langueur. Il faut sortir de cette maladie."
"Les Français ont deux tentations qui sont très dangereuses. La tentation de la table rase : on balaie ce qui existe. C'est très dangereux : Je n'ai jamais vu l'ordre jaillir du désordre. La tentation du vote négatif : au lieu de dire on fait confiance, on vote contre. La combinaison de la table rase et du vote négatif, c'est la IVème république. C'est ce que de Gaulle a voulu corriger et c'est ce que j'ai voulu prolonger, en l'adaptant aux temps modernes, bien sûr. "
"La France doit remonter
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"La procédure (du référendum) n'était ni opportune ni adaptée."iscard s'est bien sûr gardé de rappeler qu'il avait enfanté le texte du projet de constitution européenne ?
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Au mot d'esprit de Bayrou sur son ralliement à Sarkozy, VGE a déclaré que "la correction n'a jamais été un trait particulier du caractère du candidat centriste. Il y a des ex partout, il y a des faux nouveaux partout. Si l'on veut bien regarder le pedigree de tel ou tel. Lui-même a été ministre de Juppé et Balladur. Il joue un rôle nouveau mais emprunté à un personnage ancien."
"L'erreur ou la tromperie, c'est de faire croire que le centre bouge sans arrêt et qu'on ne sait pas où il est, et se positionne au gré des élections."
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Comments:
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Une chose est sûre, ce faisant, Giscard n'est pas suspect de briguer un poste quelconque. Son jugement n'en a que plus de valeur.
giscard et un homme sage il c est qui seras le meilleur pour la france et lui il faut l ecouter car etant lui meme president de notre belle et merveilleuse france a un moment il ne veut que sont bonheur
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