Université d'été de l'UMP : Sarkozy fait feu de tout moi
Après les patrons, les jeunes. Après avoir caressé les patrons dans le sens du poil à Jouy-en-Josas, en tournant le dos à son soi-disant discours fondateur d’Agen où il avait fustigé… les patrons voyous qui empochent des rémunérations qui s’apparentent à de « l’abus de bien social », l’université d’été de l’UMP, à Marseille, avait pour mission de rabibocher le premier flic de France avec les jeunes. Auxquels il a proposé de se mettre au boulot et un service civique obligatoire de 6 mois !
A ce train-là, le divorce entre Sarkozy et la jeunesse n’est pas encore de l’histoire ancienne. Sur i-Télé, à l'occasion du débat quotidien où s’affrontent des personnalités de droite et de gauche, à la réponse de l’animateur : « Pourquoi Sarko n’est pas populaire chez les jeunes ? », l’un des invités a eu ce mot excellent : « Parce qu’il n’a jamais été jeune. A 25 ans, c’était déjà l’archétype du jeune vieux. Pensez donc, il rêvait de conquérir la mairie de Neuilly. » Une chose est sûre, ce n’est pas en s’affichant avec Johnny et Doc Gynéco (qui le nomme « mon petit maître à penser ») que cela va s'améliorer.
Après la fracture, la rupture…
N’en déplaise à Villepin, qui l’en avait dissuadé, limite menaçant, dans son discours de samedi à la tribune, à Marseille, le lendemain, Sarko a « persisté » et « signé » sur son thème de prédilection : "LA RUPTURE". Aux chiraquiens qui raillent sa schizophrénie puisqu’il appartient au gouvernement, Nicolas Sarkozy a expliqué qu'il avait "fait la rupture" pendant quatre ans "comme ministre de l'Intérieur" avec la politique du gouvernement de Jospin. Avec le succès que l’on sait en matière d’émeutes urbaines et de violence aux personnes. Voilà qui promet quand il appelle « la rupture » de ses vœux « dans d’autres domaines ».
Qu’on se le dise !
Nicolas et Dominique s’adorent
Questionné sur ses relations avec Dominique de Villepin, il a estimé que les deux hommes avaient décidé il y a deux ans "de travailler ensemble" parce que "c'est l'intérêt du pays". "Il aurait été irresponsable de ne pas travailler ensemble". Le mot travailler est peut-être un peu fort ? S’espionner, s’épier, se surveiller, comploter… auraient été plus appropriés ?
Ségolène n’a pas d’idées
A une question sur Ségolène Royal, candidate probable à l'investiture socialiste, il a répondu: "Pourquoi voulez-vous que je commente des idées qui n'existent pas?" Propos qui ne témoignent pas vraiment d’une rupture dans la façon de faire de la politique…
"Rien n'est plié pour 2007"
Si Sarkozy a pu conforter son sentiment de toute-puissance sur l'appareil du parti au cours du week-end, les chiraquiens n'ont pas dit leur dernier mot. Jean-Louis Debré a prévenu qu'ils n'étaient pas du genre à se laisser manger tout crus : " L'élection présidentielle n'est pas gagnée d'avance, ni la candidature de Nicolas Sarkozy." Sarkozy n'a pas eu tort quand il a dit que dans cette campagne qui commence "rien ne lui sera épargné". Il n'a pas intérêt ni à l'oublier ni à sous-estimer le pouvoir de nuisance de ses "amis" de l'Elysée et de Matignon.
Les best-sellers politiques
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N’en déplaise à Villepin, qui l’en avait dissuadé, limite menaçant, dans son discours de samedi à la tribune, à Marseille, le lendemain, Sarko a « persisté » et « signé » sur son thème de prédilection : "LA RUPTURE". Aux chiraquiens qui raillent sa schizophrénie puisqu’il appartient au gouvernement, Nicolas Sarkozy a expliqué qu'il avait "fait la rupture" pendant quatre ans "comme ministre de l'Intérieur" avec la politique du gouvernement de Jospin. Avec le succès que l’on sait en matière d’émeutes urbaines et de violence aux personnes. Voilà qui promet quand il appelle « la rupture » de ses vœux « dans d’autres domaines ».
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