Le 11-septembre de Ségolène ?
Les grandes manoeuvres contre Ségolène sont enclenchées. Les éléphants sont maintenant prêts à tout pour avoir la peau de "gazelle". Comme exhumer un pamphlet qui lui avait été naguère consacré et stigmatisait son goût du plagiat. Un point commun avec son ami Jacques Attali. Dans la réédition de "La Prétendante", un pamphlet consacré à Ségolène Royal à paraître lundi 11 septembre (sic), l'auteure, Cassandre, révèle comment la députée a "copié-collé", en 1996, neuf des "Douze principes" de son credo politique sur les "Dix commandements" de Bernard Poignant, député PS européen, proche de Lionel Jospin.
Voici un extrait du chapitre 14 de "la prétendante" :
"Dans son livre "La Vérité d’une femme" (Editions Stock), publié en 1996, Mme Royal se fixait ces douze commandements. Dix ans ont passé et on les lit avec une certaine incrédulité. Sommes-nous en présence de la même personne ? La député socialiste aurait-elle tellement changé, ou ne croyait-elle pas à ce qu’elle écrivait ? Ou pire encore : Mme Royal est-elle une faussaire qui n’aurait pas écrit ces commandements figurant pourtant au cœur de sa « vérité d’une femme » ? La question est réellement posée depuis que le député socialiste européen Bernard Poignant, ancien maire de Quimper, nous a adressé cette missive courroucée, une fois lue la première version de La Prétendante. Voilà en effet ce qu’il nous écrivait le 1er septembre 2006 : « Madame, je termine la lecture de votre livre "La Prétendante", bien documenté. Le chapitre 14 intitulé « Les douze commandements d’une femme » m’a interloqué, n’ayant pas lu le livre de Ségolène Royal, La Vérité d’une femme. Les 12 commandements sont la reprise quasi intégrale des miens. (…) Il m’est arrivé d’en parler et beaucoup d’amis politiques m’en ont demandé une copie. Evidemment j’aurais aimé que soit rendu à César ce qui est à César. Mais on ne peut demander cela à Dieu. Bien à vous que je connais peut-être. Bernard Poignant » Le député européen nous a joint la copie d’un article de mars 1989 du Télégramme, sous le titre Bernard Poignant : les dix commandements », qui reproduit mot pour mot 9 des 10 maximes politiques du député :
1. Ne crois pas avoir toujours raison : l’élection donne une légitimité, pas une compétence universelle.
2. Ne fais pas dépendre ta vie personnelle de ta vie politique : tu dois rester un homme libre.
3. Ne crains pas de savoir dire non : l’intérêt particulier s’efface devant l’intérêt général.
4. N’attends pas de reconnaissance : fais seulement ton devoir.
5. Prends le temps de recevoir et d’écouter : n’oublie jamais que le pouvoir use et isole.
6. Ne te crois pas indispensable : fais ton travail avec sérieux et garde ton humour.
7. N’aie pas peur de risquer une élection pour une conviction : tu dois toujours pouvoir te regarder en face.
8. Maîtrise tes victoires et surmonte tes défaites : sinon tu deviens vite insupportable.
9. Tiens parole : le contrat de confiance est le meilleur ciment de ton équipe.
De quoi le faire enrager, à juste titre. De quoi surtout renforcer une image de la véritable Ségolène Royal prompte à « emprunter » les idées des autres, cachant ainsi le vide qui lui est si souvent, et si justement, reproché. Le témoignage spontané de Bernard Poignant est sidérant et ô combien révélateur. Dans un livre qu’elle signe, qui comporte dans son titre le mot « vérité », Mme Royal se comporte en plagiaire de bas étage. Que penser d’une responsable politique briguant aujourd’hui les plus hautes fonctions, capable au nom de sa vérité (n’insistons pas trop sur ce possessif très partageur…) de s’approprier celle d’un autre ? Comme le précise avec humour Bernard Poignant dans sa lettre ouverte à Ségolène Royal du 8 septembre 2006, « il m’a amusé de voir que ‘la vérité d’une femme’ dépendait à ce point des ‘commandements d’un homme’ »…Ce « larcin » effectué en dit long aussi sur le mode de fonctionnement de la candidate à l’investiture socialiste. A l’instant de livrer au lecteur un message tout ce qu’il y a de plus personnel, elle ne trouve rien de mieux que d’aller puiser chez autrui. Si c’est cela la « démocratie participative, tout un chacun peut en faire autant et sans mérite ! Un perroquet ferait aussi bien. Sérieusement, on est au mieux déçu, au pis très en colère face à pareil comportement. Et la question reste plus que jamais justifiée : arrive-t-il parfois à Mme Royal d’exposer ses propres idées, avec sincérité, si d’aventure ce mot lui dit quelque chose ?" "
Les best-sellers politiques
Voici un extrait du chapitre 14 de "la prétendante" :
"Dans son livre "La Vérité d’une femme" (Editions Stock), publié en 1996, Mme Royal se fixait ces douze commandements. Dix ans ont passé et on les lit avec une certaine incrédulité. Sommes-nous en présence de la même personne ? La député socialiste aurait-elle tellement changé, ou ne croyait-elle pas à ce qu’elle écrivait ? Ou pire encore : Mme Royal est-elle une faussaire qui n’aurait pas écrit ces commandements figurant pourtant au cœur de sa « vérité d’une femme » ? La question est réellement posée depuis que le député socialiste européen Bernard Poignant, ancien maire de Quimper, nous a adressé cette missive courroucée, une fois lue la première version de La Prétendante. Voilà en effet ce qu’il nous écrivait le 1er septembre 2006 : « Madame, je termine la lecture de votre livre "La Prétendante", bien documenté. Le chapitre 14 intitulé « Les douze commandements d’une femme » m’a interloqué, n’ayant pas lu le livre de Ségolène Royal, La Vérité d’une femme. Les 12 commandements sont la reprise quasi intégrale des miens. (…) Il m’est arrivé d’en parler et beaucoup d’amis politiques m’en ont demandé une copie. Evidemment j’aurais aimé que soit rendu à César ce qui est à César. Mais on ne peut demander cela à Dieu. Bien à vous que je connais peut-être. Bernard Poignant » Le député européen nous a joint la copie d’un article de mars 1989 du Télégramme, sous le titre Bernard Poignant : les dix commandements », qui reproduit mot pour mot 9 des 10 maximes politiques du député :
1. Ne crois pas avoir toujours raison : l’élection donne une légitimité, pas une compétence universelle.
2. Ne fais pas dépendre ta vie personnelle de ta vie politique : tu dois rester un homme libre.
3. Ne crains pas de savoir dire non : l’intérêt particulier s’efface devant l’intérêt général.
4. N’attends pas de reconnaissance : fais seulement ton devoir.
5. Prends le temps de recevoir et d’écouter : n’oublie jamais que le pouvoir use et isole.
6. Ne te crois pas indispensable : fais ton travail avec sérieux et garde ton humour.
7. N’aie pas peur de risquer une élection pour une conviction : tu dois toujours pouvoir te regarder en face.
8. Maîtrise tes victoires et surmonte tes défaites : sinon tu deviens vite insupportable.
9. Tiens parole : le contrat de confiance est le meilleur ciment de ton équipe.
De quoi le faire enrager, à juste titre. De quoi surtout renforcer une image de la véritable Ségolène Royal prompte à « emprunter » les idées des autres, cachant ainsi le vide qui lui est si souvent, et si justement, reproché. Le témoignage spontané de Bernard Poignant est sidérant et ô combien révélateur. Dans un livre qu’elle signe, qui comporte dans son titre le mot « vérité », Mme Royal se comporte en plagiaire de bas étage. Que penser d’une responsable politique briguant aujourd’hui les plus hautes fonctions, capable au nom de sa vérité (n’insistons pas trop sur ce possessif très partageur…) de s’approprier celle d’un autre ? Comme le précise avec humour Bernard Poignant dans sa lettre ouverte à Ségolène Royal du 8 septembre 2006, « il m’a amusé de voir que ‘la vérité d’une femme’ dépendait à ce point des ‘commandements d’un homme’ »…Ce « larcin » effectué en dit long aussi sur le mode de fonctionnement de la candidate à l’investiture socialiste. A l’instant de livrer au lecteur un message tout ce qu’il y a de plus personnel, elle ne trouve rien de mieux que d’aller puiser chez autrui. Si c’est cela la « démocratie participative, tout un chacun peut en faire autant et sans mérite ! Un perroquet ferait aussi bien. Sérieusement, on est au mieux déçu, au pis très en colère face à pareil comportement. Et la question reste plus que jamais justifiée : arrive-t-il parfois à Mme Royal d’exposer ses propres idées, avec sincérité, si d’aventure ce mot lui dit quelque chose ?" "
Les best-sellers politiques