Jospin rentre en campagne électorale

Cette fois-ci, le doute n’est plus permis. Même si, à Présidentielles 2007, nous savons depuis longtemps à quoi nous en tenir ( voir notre article du mois de mars : "Jospin : l'Elysée comme je m'y vois."). Après La Rochelle, Jospin a donc confirmé qu’il était décidé à reprendre du service contre Ségolène, « qui représente tout ce contre quoi il s’est toujours battu en politique ». Il était ce matin l’invité de France inter où il a rôdé son argumentaire de campagne. Plutôt efficace quand il s’est agi de taper sur Sarkozy. Mais laborieux quand il s’est agi de justifier le sens de sa candidature. Tel Chirac, il a enfilé les habits du père de la nation qui se pose en recours protecteur dans un monde hostile. Et de rappeler ses états de service, se disant "capable d'assumer la charge de chef de l'Etat dans un monde extraordinairement incertain et inquiétant". Et d’enfoncer le clou : "Si cela a un sens pour les Français, si cela peut rassembler les socialistes, alors l'idée d'être candidat à la candidature au Parti socialiste, je la concrétiserai", a-t-il asséné. Las ! sa route est désormais ridiculement étroite. Ségolène fait toujours la course en tête dans les sondages. Et, pour peser, la candidature de Jospin devrait recueillir le soutien de Lang et DSK. Sans oublier celui de Hollande, le premier secrétaire, qui roule ouvertement pour sa compagne en faisant mine de songer à se présenter en personne. Ce qui fait hurler de rire jusqu’au plus naïf des militants.
Bref, beaucoup de « si » sur la route de l’investiture pour Jospin. Pour, au final, s’il était désigné, risquer de se prendre une nouvelle gamelle. Les Français risquant fort de le trouver « vieilli, usé et fatigué ».

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Comments:
Jospin, c'est trop tard !
 
Le Pen prédit que cette fois-ci il va retrouver Jospin au second tour.
 
Le problème de Jospin, c'est qu'il est tellement orgueilleux qu'il ne peut pas le cacher. A ce compte-là, il aurait mieux fait de reconnaître que c'était par orgueil qu'il avait annoncé "son retrait définitif" de la vie politique plutôt que d'inventer cette fable sur le fait qu'un général vaincu ne peut pas conduire ses troupes à la vitoire (à l'époque aux législatives de 2002).
 
jospin ferait mieux de se taire.... parce que ces commentaires sur le candidat idéal!!!!!!! on a vu ce qu'il a fait en 2002;
 
Oui, Jospin c'est trop tard, mais c'est dommage. On sent quand même la compétence intellectuelle du bonhomme.
Ca a mal tourné pour lui, c'est bête mais c comme ça. Au suivant !
 
Finalement, il s'est ravisé ! Il ne sera pas candidat, c'est officiel !
Il a sans doute trop peur de devoir "se retirer définitivement" une deuxième fois !

En 2007, un second tour Le Pen/Royal ou bien Le Pen/Sarkozy.
 
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