Bayrou confisque le débat du second tour
La lecture des médias pourrait laisser penser tout le contraire. Pourtant, François Bayrou n'est pas au second tour. Sa conférence de presse d'hier, d'une heure et demi montre en main !, au cours de laquelle il a annoncé sa "décision" de ne rien décider, tout en confessant à reculons son penchant pour Ségolène Royal était digne de la IVème République. Voilà qui aura au moins eu le mérite de rappeler ce que le Béarnais est vraiment : un grand méchant mou lorsqu'il s'agit d'exercer le pouvoir ; un redoutable politique prêt à toutes les manoeuvres lorsqu'il s'agit de le conquérir.
Car c'est le coup d'après que prépare le président de l'UDF et futur président du Parti démocrate. Avec ce coup médiatique du "débat", il compte faire main basse sur l'aile sociale-démocrate du PS, qui se reconnaît plus dans son programme que dans celui de Ségolène Royal. Une fois que la guerre de succession au PS aura commencé, sur les cendres encore fumantes de la défaite de Madame Royale. Quant à la présidente du Conseil régional de charente poitou, elle n'a pas le choix. Sans les voix de Bayrou, elle n'a aucune chance de l'emporter. Au risque que son grand écart idéologique ne lui fasse perdre les voix d'une parti de la gauche. Et qu'au final, elle ait perdu sur les deux tableaux...
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La réunion au palais omnisports de Bercy nous a permis de voir toute la jet-set au premier rang de la réunion organisée par Sakozy et cela n'a rien d'étonnant. car pourquoi les plus nantis chercherait-ils à changer une société qui leurs permet de profiter de toujours plus d'avantages.Malheureusement certaines gens malgré toutes le mesures restrictives voter pendant les cinq dernières années voterons pour Sarkozt parce que des personnalitée du spectacles qu'ils adorent ce sont joint à lui sans penser que ceux-la sont aussi des nantis, dont certains gagne plus d'un million d'euros par an et que leur intérêt convergent avec la politique Sarkozienne.
Pour comprendre comment la ligue des droits de l'homme a vendu l'âme de la république ? : http://jean.christophe-bataille.over-blog.com/
Salut,
Vivant a l etranger,c est vrai que le recul nous permet un angle nouveau sur la vie politique francaise dans ces moments graves,car ils le sont..
Oui,l heure est grave , d un cote,une militante d un format nouveau avec un discours si decale que certains le jugent populiste;de l autre,l avatar de Napoleon qui reve de gloire et d action et qui,je vous le rappelle a mentionne l intention de creer un poste de president de l Europe,je vous laisse deviner a qui profiterait la soudaine creation d un tel poste...
Les detracteurs de Mme se feront une joie de crier a hue et a dia qu elle ne vaut rien et qu elle n a pas de discours concret.C est pourtant elle qui a parle du temps extremement long entre la creation d une loi et celle de son decret d application.
C est egalement elle qui a parle de dialogue entre les differentes spheres decisionnelles afin de trouver les solutions les plus adequates..Ce que je vois dans le scommentaires varies,c est la manifestation de la passivite a la francaise,c est jamais assez,jamais bien et de toutes facons c etait mieux avant...
Ce qui me navre plus que tout c est l angouement morbide des "citoyens"pour les querelles mesquines de vocable,sexe et origine.
Je tiens a vous rappeler a tous que le president de la republique ne sert a rien,si ce n est tirer des fils dans l ombre afin de tisser sa propre toile,cf GIscard,MItterand et aujourd hui Chirac et leur reseaux d inities dans les anciennes colonies,cf Ces Messieurs Afrique,tome 2.
Je sais que Mme comme Mr conserveront les memes reseaux,les memes cercles d impunite.Mais je ne peux m empecher de dresser le bilan de chacun et de constater que la France va mal,et c est tristement vrai.
Les chiffres avances par Mr,meme si ils sont exacts,ne permettront pas un changement dans notre quotidien immediat,malgre les plus belles paroles que l ont puissent entendre et je ne peux m empecher de penser a ces 4 ans de belles paroles et au lamentables resultats...
Aussi est il temps de reflechir avec ce qui resonne dans nos cranes et pas ce qui bat dans nos poitrines ou sous notre ceinture,il est temps de decider du ou de la representant(e) de la France dans et hors du pays..
Je ne veux pas etre represente par Mr,je ne me sens pas represente par Mme,mais l abstention amene les laches comme JMLP a croire qu ils font partie de la solution quand ils vivent du probleme...
Pour resumer,vous je ne sais pas mais pour moi,Mr me donne de sacrees raisons de rester loin de ce cher pays de mon enfance,alors pourquoi ne pas oser la difference et le dialogue,au moins,on ne l a jamais reellement essaye,on ne pourra pas dire qu on ne nous a pas donne la parole,apres tout France n est elle pas symbole de lumieres??
Vivant a l etranger,c est vrai que le recul nous permet un angle nouveau sur la vie politique francaise dans ces moments graves,car ils le sont..
Oui,l heure est grave , d un cote,une militante d un format nouveau avec un discours si decale que certains le jugent populiste;de l autre,l avatar de Napoleon qui reve de gloire et d action et qui,je vous le rappelle a mentionne l intention de creer un poste de president de l Europe,je vous laisse deviner a qui profiterait la soudaine creation d un tel poste...
Les detracteurs de Mme se feront une joie de crier a hue et a dia qu elle ne vaut rien et qu elle n a pas de discours concret.C est pourtant elle qui a parle du temps extremement long entre la creation d une loi et celle de son decret d application.
C est egalement elle qui a parle de dialogue entre les differentes spheres decisionnelles afin de trouver les solutions les plus adequates..Ce que je vois dans le scommentaires varies,c est la manifestation de la passivite a la francaise,c est jamais assez,jamais bien et de toutes facons c etait mieux avant...
Ce qui me navre plus que tout c est l angouement morbide des "citoyens"pour les querelles mesquines de vocable,sexe et origine.
Je tiens a vous rappeler a tous que le president de la republique ne sert a rien,si ce n est tirer des fils dans l ombre afin de tisser sa propre toile,cf GIscard,MItterand et aujourd hui Chirac et leur reseaux d inities dans les anciennes colonies,cf Ces Messieurs Afrique,tome 2.
Je sais que Mme comme Mr conserveront les memes reseaux,les memes cercles d impunite.Mais je ne peux m empecher de dresser le bilan de chacun et de constater que la France va mal,et c est tristement vrai.
Les chiffres avances par Mr,meme si ils sont exacts,ne permettront pas un changement dans notre quotidien immediat,malgre les plus belles paroles que l ont puissent entendre et je ne peux m empecher de penser a ces 4 ans de belles paroles et au lamentables resultats...
Aussi est il temps de reflechir avec ce qui resonne dans nos cranes et pas ce qui bat dans nos poitrines ou sous notre ceinture,il est temps de decider du ou de la representant(e) de la France dans et hors du pays..
Je ne veux pas etre represente par Mr,je ne me sens pas represente par Mme,mais l abstention amene les laches comme JMLP a croire qu ils font partie de la solution quand ils vivent du probleme...
Pour resumer,vous je ne sais pas mais pour moi,Mr me donne de sacrees raisons de rester loin de ce cher pays de mon enfance,alors pourquoi ne pas oser la difference et le dialogue,au moins,on ne l a jamais reellement essaye,on ne pourra pas dire qu on ne nous a pas donne la parole,apres tout France n est elle pas symbole de lumieres??
Un barbecue dans une pinède en pleine canicule ... :
Confier le pouvoir à Sarkozy, c’est " comme organiser une barbecue-party en plein été dans l’Esterel ".
Tel est l’avis de Chirac, selon l’article paru dans " Marianne " que vous n’avez peut-être pas eu la chance de lire (le numéro s’est arraché) mais qu’on trouve encore en ligne.
Pour François Goulard, ministre libéral, " Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire. "
Selon ceux qui gravitent autour de lui, " Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n’y en a pas 5% qui voteraient pour lui. " ; " Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l’affrontement partout, et non à rassembler. ".
Pour Dominique de Villepin, " sa violence intérieure, son déséquilibre personnel, l’empêchent d’atteindre à la hauteur de la présidence. "
Pour un autre, député UMP issu de l’UDF, officiellement intégré à la mouvance Sarkozy, " On dit qu’il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles. Jamais je n’ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d’aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça. "
On avait déjà eu un aperçu des convictions du personnage après ses déclarations sur l’origine génétique de la délinquance et des pulsions suicidaires, qui nous ramènent presque un siècle en arrière et aux théories eugénistes qui ont été à la base des lois ségrégationnistes sur l’immigration aux Etats-Unis, qui ont inspiré plus tard les Nazis, et ont justifié l’extermination des homosexuels, des Juifs et des Tziganes. Ces propos ayant été tenus après l’annonce de la création, en cas de victoire de la Droite, de la création d’un ministère de l’intégration et de l’identité nationale, dont l’extrême-droite autrichienne elle-même a dénoncé les " nauséeux relents. ", on est en droit de s’interroger sur ses convictions intimes.
Quand on lit l’article de " Marianne ", on ne peut s’empêcher de frémir à l’idée que le pouvoir suprême soit un jour confié à un individu capable, en privé, de ce qu’on nous décrit : agressions verbales de journalistes, coups de téléphone à leurs patrons, menaces, intimidations, insultes, le tout cautionné par une " garde rapprochée " qui terrorise dans son propre parti comme à l’extérieur. Pour l’une de ses victimes au sein de l’UMP, " Jamais peut-être un leader politique n’avait aussi systématiquement pris son pied à assassiner, les unes après les autres, les personnalités de son propre camp pour, après le carnage, rester seul entouré de ses chaouches. ".
Bref, ce qui résume le mieux le personnage, c’est ce qu’il a dit dans le Figaro en mai 2005 : " Maintenant dans les réunions publiques, c’est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression qu’on s’est vraiment parlé. " Un vrai démocrate, quoi …
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Confier le pouvoir à Sarkozy, c’est " comme organiser une barbecue-party en plein été dans l’Esterel ".
Tel est l’avis de Chirac, selon l’article paru dans " Marianne " que vous n’avez peut-être pas eu la chance de lire (le numéro s’est arraché) mais qu’on trouve encore en ligne.
Pour François Goulard, ministre libéral, " Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire. "
Selon ceux qui gravitent autour de lui, " Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n’y en a pas 5% qui voteraient pour lui. " ; " Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l’affrontement partout, et non à rassembler. ".
Pour Dominique de Villepin, " sa violence intérieure, son déséquilibre personnel, l’empêchent d’atteindre à la hauteur de la présidence. "
Pour un autre, député UMP issu de l’UDF, officiellement intégré à la mouvance Sarkozy, " On dit qu’il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles. Jamais je n’ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d’aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça. "
On avait déjà eu un aperçu des convictions du personnage après ses déclarations sur l’origine génétique de la délinquance et des pulsions suicidaires, qui nous ramènent presque un siècle en arrière et aux théories eugénistes qui ont été à la base des lois ségrégationnistes sur l’immigration aux Etats-Unis, qui ont inspiré plus tard les Nazis, et ont justifié l’extermination des homosexuels, des Juifs et des Tziganes. Ces propos ayant été tenus après l’annonce de la création, en cas de victoire de la Droite, de la création d’un ministère de l’intégration et de l’identité nationale, dont l’extrême-droite autrichienne elle-même a dénoncé les " nauséeux relents. ", on est en droit de s’interroger sur ses convictions intimes.
Quand on lit l’article de " Marianne ", on ne peut s’empêcher de frémir à l’idée que le pouvoir suprême soit un jour confié à un individu capable, en privé, de ce qu’on nous décrit : agressions verbales de journalistes, coups de téléphone à leurs patrons, menaces, intimidations, insultes, le tout cautionné par une " garde rapprochée " qui terrorise dans son propre parti comme à l’extérieur. Pour l’une de ses victimes au sein de l’UMP, " Jamais peut-être un leader politique n’avait aussi systématiquement pris son pied à assassiner, les unes après les autres, les personnalités de son propre camp pour, après le carnage, rester seul entouré de ses chaouches. ".
Bref, ce qui résume le mieux le personnage, c’est ce qu’il a dit dans le Figaro en mai 2005 : " Maintenant dans les réunions publiques, c’est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression qu’on s’est vraiment parlé. " Un vrai démocrate, quoi …
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