Avec Sarko, le festival de Cannes c'est toute l'année
Le festival de Cannes s'ouvre à peine que la Palme d'or du meilleur réalisateur et du meilleur acteur, pour l'ensemble de son oeuvre, ne fait déjà aucun doute : Sarkozy ! Dans la catégorie meilleur réalisateur, il a démontré une nouvelle fois toute l'étendue de son talent le week-end dernier. Devant les cadres de son parti, il a annoncé qu'il pourrait annoncer sa candidature à l'automne (sic). Du grand (7ème) art pour faire un effet d'annonce avec un non-événement absolu ! Comme si, depuis 2003, date à laquelle il a annoncé à "100 minutes pour convaincre" (plutôt 200 lors de ses participations), qu'il y pensait "pas simplement en se rasant", tout le monde ne savait pas à quoi s'en tenir.
Un acteur-né
Mais Sarko est aussi un acteur-né. De l'espèce la plus rare : celle capable d'interpréter des rôles aux antipodes les uns des autres. Le rôle du traître Brutus en 1995, quand il prit fait et cause pour l'ami de trente ans de Chirac, alias sa "Courtoise Suffisance" Edouard Balladur. Au point de demander à Chirac, en direct à la télé, à quelques mois du premier tour, de se retirer de la candidature. Pour s'éviter de sombrer dans le ridicule. Victime de la vengeance chiraquienne, les Français le perdirent de vue dans un second rôle de jeune retraité de la politique. Puis il revint en grâce auprès du directeur de casting de l'Elysée en 2002, qui lui offrit le deuxième grand rôle de sa vie : premier flic de France. Sans doute pour saluer son habileté à faire prendre aux Français des coups de menton pour une baisse de la délinquance, on le retrouva en ministre des Finances qui écrase les prix et lutte contre la vie chère sans que le panier moyen de la ménagère s'en ressente. Puis dans celui de président d'un parti tout acquis à son chef et à son ambition de conquérir la première place de la République. Pour finalement le découvrir dans un rôle inattendu, à contre-emploi : celui d'une blanche colombe, victime de la méchanceté "d'apprentis comploteurs", voués corps et âme à sa mort politique.
L'année prochaine s'annonce tout aussi riche en événement pour notre réalisateur acteur. Puisqu'est programmée en salles la sortie du film de sa vie : "Moi, Sarko Calife à la place du Calife." Mais une actrice sur le retour, d'autant plus redoutable qu'elle est aussi réac que lui, ne l'entend pas de cette oreille. Elle se rêve déjà en vedette américaine de la prochaine élection présidentielle. Car sa popularité, qui ne se dément pas, l'autorise désormais à envisager son avenir en Cinémascope.
Les best-sellers politiques
Un acteur-né
Mais Sarko est aussi un acteur-né. De l'espèce la plus rare : celle capable d'interpréter des rôles aux antipodes les uns des autres. Le rôle du traître Brutus en 1995, quand il prit fait et cause pour l'ami de trente ans de Chirac, alias sa "Courtoise Suffisance" Edouard Balladur. Au point de demander à Chirac, en direct à la télé, à quelques mois du premier tour, de se retirer de la candidature. Pour s'éviter de sombrer dans le ridicule. Victime de la vengeance chiraquienne, les Français le perdirent de vue dans un second rôle de jeune retraité de la politique. Puis il revint en grâce auprès du directeur de casting de l'Elysée en 2002, qui lui offrit le deuxième grand rôle de sa vie : premier flic de France. Sans doute pour saluer son habileté à faire prendre aux Français des coups de menton pour une baisse de la délinquance, on le retrouva en ministre des Finances qui écrase les prix et lutte contre la vie chère sans que le panier moyen de la ménagère s'en ressente. Puis dans celui de président d'un parti tout acquis à son chef et à son ambition de conquérir la première place de la République. Pour finalement le découvrir dans un rôle inattendu, à contre-emploi : celui d'une blanche colombe, victime de la méchanceté "d'apprentis comploteurs", voués corps et âme à sa mort politique.
L'année prochaine s'annonce tout aussi riche en événement pour notre réalisateur acteur. Puisqu'est programmée en salles la sortie du film de sa vie : "Moi, Sarko Calife à la place du Calife." Mais une actrice sur le retour, d'autant plus redoutable qu'elle est aussi réac que lui, ne l'entend pas de cette oreille. Elle se rêve déjà en vedette américaine de la prochaine élection présidentielle. Car sa popularité, qui ne se dément pas, l'autorise désormais à envisager son avenir en Cinémascope.
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