Souvent Villepin varie. Et bien fol est qui s’y fie !
Plutôt psychorigide sur le CPE, le premier ministre démontre une souplesse d’esprit insoupçonnée dans sa défense sur l’affaire Clearstream. Alors qu’il défendait mordicus, hier encore, que le nom de Sarkozy n’avait pas été évoqué une seule fois au cours de son entretien avec l’as du renseignement, le général Rondot, il vient de déclarer dans sa dixième – et dernière ? – conférence de presse, que le patronyme de son meilleur ennemi avait bel et bien été prononcé. Mais, seulement en sa qualité de ministre de l’intérieur. Voilà qui change tout ! La prochaine fois, on lui suggère de déclarer qu’il est formellement impossible qu’il ait cité une seule fois le nom de Sarkozy. Pour la bonne est simple raison qu’il l’affuble, comme nous l’apprend Giesbert dans « la tragédie du Président », tantôt du sobriquet de « nabot » tantôt de celui de « roquet » ou de « nain ». Là on croira enfin Villepin sur parole !
Le sens du devoir toujours chevillé au corps, l’inventeur du CPE a indiqué qu’il était de son « devoir de ministre des Affaires étrangères de confier une mission de vérification au général Rondot ». Or, en sa qualité de patron du Quai d’Orsay, il n’avait aucune autorité sur l’ex-espion… Mais sans doute l’ignorait-il. Quant à la présence de son ami de 20 ans, Jean-Louis Gergorin, à cet entretien, elle se justifiait par « des informations concernant l’affaire des frégates de Taiwan », qu’il avait à communiquer à Rondot. On comprend soudain mieux pourquoi ce dernier avait écrit sur la fameuse fiche retrouvée à son domicile : "Enjeu politique : N. Sarkozy. Fixation sur N. Sarkozy (ref. conflit J. Chirac/N. Sarkozy)"…
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Le sens du devoir toujours chevillé au corps, l’inventeur du CPE a indiqué qu’il était de son « devoir de ministre des Affaires étrangères de confier une mission de vérification au général Rondot ». Or, en sa qualité de patron du Quai d’Orsay, il n’avait aucune autorité sur l’ex-espion… Mais sans doute l’ignorait-il. Quant à la présence de son ami de 20 ans, Jean-Louis Gergorin, à cet entretien, elle se justifiait par « des informations concernant l’affaire des frégates de Taiwan », qu’il avait à communiquer à Rondot. On comprend soudain mieux pourquoi ce dernier avait écrit sur la fameuse fiche retrouvée à son domicile : "Enjeu politique : N. Sarkozy. Fixation sur N. Sarkozy (ref. conflit J. Chirac/N. Sarkozy)"…
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