Les promesses de Sarko n’engagent que ceux qui les croient
La fusion entre GDF et Suez, dans les tiroirs depuis belle lurette, se heurtait à un obstacle juridique de taille : la loi votée en 2004, à l’occasion de l’introduction en Bourse de GDF, qui garantissait que l’Etat conserverait, quoiqu’il arrive, 70% du capital de l’entreprise. Sarko, alors ministre des Finances, l’avait assuré en ces termes (un rien pontifiants) : «Cette loi est une véritable muraille de Chine.» Dix-huit mois plus tard, la muraille de Chine a fière allure.
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