Popularité irrésistible de Ségolène
La popularité grandissante de Ségolène Royal, personnalité de gauche favorite des Français pour la course à l'Elysée, plonge le Parti socialiste dans l'embarras. En déplacement au Chili pour défendre la candidature à la présidentielle de sa consœur Michelle Bachelet, la députée des Deux-Sèvres reste sur sa réserve, sachant que c'est sur son projet politique qu'elle est désormais attendue.
Pour plus d'un Français sur deux (53 %) et deux sympathisants du PS sur trois (67 %), l'ex-ministre de l'Environnement du président François Mitterrand, de 1992 à 1993, et ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire puis à la Solidarité, la Famille, l'Enfance et aux Personnes handicapées sous le gouvernement de Lionel Jospin, de 1997 à 2002, aurait la stature d'un président de la République, selon un sondage IFOP/Le Journal du dimanche.
Elle devance nettement ses rivaux socialistes : Dominique Strauss-Kahn (39 %), Jack Lang (36 %), Laurent Fabius (31 %) et François Hollande, premier secrétaire du PS (21 %).
En tête des postulants socialistes pour 2007 depuis quelques mois, la présidente du Conseil régional du Poitou-Charentes, qui s'est dite "prête" à se lancer dans la bataille, continue ainsi sa percée.
Son voyage à Santiago du Chili, au moment où les dirigeants socialistes se pressaient à Jarnac (Charente), dimanche 8 janvier 2006, pour le dixième anniversaire du décès de François Mitterrand, a été perçu par la presse comme une volonté de se démarquer, tout en se forgeant une reconnaissance internationale.
François Hollande a présenté la popularité grandissante de sa "courageuse, tenace, obstinée" compagne, avec qui il a quatre enfants, comme "un atout majeur, mais quel que soit le candidat" du parti, rappelant que le choix était programmé pour novembre 2006.
Pierre Giacometti, directeur général d'IPSOS, souligne aussi que les jeux sont loin d'être faits et que Ségolène Royal doit "réussir l'étape suivante, en présentant un projet". Mais, son "franc-parler et son image de nouveauté" lui donneraient de sérieux atouts pour concurrencer Nicolas Sarkozy, qui reste le favori des sondages pour une victoire en 2007, estime-t-il.
Laurent Fabius a pour sa part annoncé, mardi 10 janvier 2006, qu'il serait candidat à l'investiture du Parti socialiste pour la présidentielle de 2007. Interrogé par l'AFP sur ses intentions lors des vœux à la presse, il a précisé que trois "maîtres mots" guideraient son action : "la volonté, le changement et le rassemblement" de la gauche.
Sur Ségolène Royal, l'ancien Premier ministre a jugé "excellent qu'il y ait des femmes socialistes candidates" et s'est prononcé pour "la parité hommes-femmes dans un gouvernement" de gauche, précisant toutefois que "cela ne se passe jamais, jamais, jamais comme le disent les sondages".
Les best-sellers politiques
Pour plus d'un Français sur deux (53 %) et deux sympathisants du PS sur trois (67 %), l'ex-ministre de l'Environnement du président François Mitterrand, de 1992 à 1993, et ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire puis à la Solidarité, la Famille, l'Enfance et aux Personnes handicapées sous le gouvernement de Lionel Jospin, de 1997 à 2002, aurait la stature d'un président de la République, selon un sondage IFOP/Le Journal du dimanche.
Elle devance nettement ses rivaux socialistes : Dominique Strauss-Kahn (39 %), Jack Lang (36 %), Laurent Fabius (31 %) et François Hollande, premier secrétaire du PS (21 %).
En tête des postulants socialistes pour 2007 depuis quelques mois, la présidente du Conseil régional du Poitou-Charentes, qui s'est dite "prête" à se lancer dans la bataille, continue ainsi sa percée.
Son voyage à Santiago du Chili, au moment où les dirigeants socialistes se pressaient à Jarnac (Charente), dimanche 8 janvier 2006, pour le dixième anniversaire du décès de François Mitterrand, a été perçu par la presse comme une volonté de se démarquer, tout en se forgeant une reconnaissance internationale.
François Hollande a présenté la popularité grandissante de sa "courageuse, tenace, obstinée" compagne, avec qui il a quatre enfants, comme "un atout majeur, mais quel que soit le candidat" du parti, rappelant que le choix était programmé pour novembre 2006.
Pierre Giacometti, directeur général d'IPSOS, souligne aussi que les jeux sont loin d'être faits et que Ségolène Royal doit "réussir l'étape suivante, en présentant un projet". Mais, son "franc-parler et son image de nouveauté" lui donneraient de sérieux atouts pour concurrencer Nicolas Sarkozy, qui reste le favori des sondages pour une victoire en 2007, estime-t-il.
Laurent Fabius a pour sa part annoncé, mardi 10 janvier 2006, qu'il serait candidat à l'investiture du Parti socialiste pour la présidentielle de 2007. Interrogé par l'AFP sur ses intentions lors des vœux à la presse, il a précisé que trois "maîtres mots" guideraient son action : "la volonté, le changement et le rassemblement" de la gauche.
Sur Ségolène Royal, l'ancien Premier ministre a jugé "excellent qu'il y ait des femmes socialistes candidates" et s'est prononcé pour "la parité hommes-femmes dans un gouvernement" de gauche, précisant toutefois que "cela ne se passe jamais, jamais, jamais comme le disent les sondages".
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