La bulle Ségolène commence à se dégonfler
« Je sens comme un frémissement », hasardait DSK avant le premier débat télédiffusé entre les trois candidats socialistes à l’investiture. Il semblerait que son pressentiment se confirme dans les sondages d’opinion. A l’issue du premier débat, ils avaient donné l’avantage à l’ex-ministre des finances de Jospin. Rebelote après le deuxième débat. Sur l’ensemble des deux confrontations, DSK gagne 7 points au détriment de la Zapatera. DSK passe ainsi de 27% des souhaits de désignation avant le premier échange, à 34 %. Tandis que Royal baisse d'autant, passant de 66 à 59 %. Fabius revient à son point de départ, 7 %.
Un sondage plus confidentiel, réalisé auprès des visiteurs du site LCI.fr, se passe de commentaires. A la question : « Lequel des 3 prétendants PS vous a le plus convaincu lors du deuxième débat télévisé ? » (3786 votants), la sanction est sans appel pour la Poitevine :
Laurent Fabius : 40%
Ségolène Royal : 15%
Dominique Strauss-Kahn : 44%
Les best-sellers politiques
« Globalement, Ségolène Royal est jugée la plus convaincante et c'est logique car les thèmes du débat lui étaient favorables. C'est à Dominique Strauss-Kahn que les débats sont le plus favorables : il est perçu comme ayant la stature du poste et comme le meilleur dans l'argumentation. Et comme c'est une personnalité finalement assez mal connue, il tire vraiment bénéfice de cette exposition », explique Bruno Jeanbart, directeur des études politiques d'OpinionWay, aujourd’hui dans les colonnes du Figaro.
Un sondage plus confidentiel, réalisé auprès des visiteurs du site LCI.fr, se passe de commentaires. A la question : « Lequel des 3 prétendants PS vous a le plus convaincu lors du deuxième débat télévisé ? » (3786 votants), la sanction est sans appel pour la Poitevine :
Laurent Fabius : 40%
Ségolène Royal : 15%
Dominique Strauss-Kahn : 44%
Cependant, il y a fort à parier que la majorité des internautes ayant voté sur la chaîne câblée ne sont pas encartés au PS.
La question est maintenant de savoir si, d’ici le 16 novembre, date du premier tour du vote des militants, DSK pourra combler son retard et espérer ainsi mettre en ballottage la madone des sondages. Auquel cas, lors du deuxième tour du 23 novembre, à l’issue d’un quatrième débat télédiffusé ? il pourrait confirmer son avantage. Les militants prenant enfin conscience - dans un ultime sursaut de lucidité - qu’il s’agit de désigner le futur président de la République et non pas une cheftaine Scout.
La question est maintenant de savoir si, d’ici le 16 novembre, date du premier tour du vote des militants, DSK pourra combler son retard et espérer ainsi mettre en ballottage la madone des sondages. Auquel cas, lors du deuxième tour du 23 novembre, à l’issue d’un quatrième débat télédiffusé ? il pourrait confirmer son avantage. Les militants prenant enfin conscience - dans un ultime sursaut de lucidité - qu’il s’agit de désigner le futur président de la République et non pas une cheftaine Scout.
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Comments:
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La comparaison avec Edith Cresson n'est pas idiote. Le résultat serait aussi catastrophique si Royal arrivait au sommet du pouvoir.
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