Sexus Politicus : la machine à mentir

Contrairement à ce que laissent à penser l’instrumentalisation par certains candidats de leur vie personnelle à des fins politiques et la sortie de livres révélant quelques secrets d’alcôve dont se délectent depuis longtemps le Tout-Paris médiatique, la vie privée - réelle - des candidats à la présidentielle reste un sujet tabou. En témoigne le traitement réservé par les média à la favorite des sondages à gauche.


La France serait-elle en train de se rallier à l'école anglo-saxonne qui considère que la vie privée des candidats n'est pas un tabou ? Surtout quand les candidats aux plus hautes fonctions n'hésitent pas à instrumentaliser cette dernière à des fins politiques ?
Après le livre de Guy Birenbaum, Nos délits d'initiés, paru en 2003, et qui avait balancé certaines rumeurs en vogue dans le Tout-Paris - tel le prétendu enfant caché de Chirac au Japon - voici Sexus Politicus, qui se présente comme un livre événement qui révèle les ébats inavouables de nos parlementaires. En fait de révélations, il s'agit plutôt d'un recyclage d'anecdotes éculées tel l'accident de voiture de Giscard, alors qu'il était président, au petit matin près de l'Etoile en compagnie de la petite-fille de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Michel Jobert. On devinera le prénom sans problèmes. A l'époque, c'est le Canard enchaîné qui avait dévoilé le pot aux roses.

Concernant le président de l'UMP, rien que de très connu : c'est une lettre anonyme dénonçant à Cécilia Sarkozy de supposés écarts conjuguaux qui aurait déclenché sa rupture... provisoire.

Quant à la favorite des sondages à gauche, presque rien et surtout aucune allusion au fait que son couple avec François Hollande est depuis longtemps de l'histoire ancienne. Ce que les journalistes auteurs de ce livre ne peuvent ignorer. Si Ségolène Royal a eu quatre enfants avec le premier secrétaire du PS, elle ne vit plus avec lui depuis belle lurette. Ceci est connu du landerneau médiatique, mais au nom du sacro-saint respect de la vie privée, interdiction d'en parler. Quitte à laisser perdurer le mensonge de leur union en relayant les affabulations de Ségolène Royal cet été sur son prochain mariage avec M. Hollande. En vue d'offrir un visage plus politiquement correct en vue de son élection à l'Elysée ? Pour celle qui se veut la championne de la révovation de la pratique politique, bel exemple de sincérité ! Les éléphants oseront-ils en tirer argument ?

Pourtant, Ségolène Royal pourrait exploiter à son avantage un "coming-out" puisqu'il aurait le mérité de prouver qu'elle a gardé le coeur... à gauche. Ce dont ne témoignent pas forcément ses discours. Son compagnon occupe en effet des fonctions importantes au sein du PS et, surprise !, il est un de ses plus ardents et bruyants soutiens. Par pure conviction politique bien entendu.
Quant à l'amie du premier secrétaire du PS, sachez qu'elle était l'une des signataires, au printemps dernier, de l'appel des 143 rebelles du PS contre la pipolisation de la vie politique, qui visait en premier lieu... Ségolène Royal. Uniquement par souci de préserver la qualité du débat d'idées, bien évidemment.

On n'en dira bien sûr pas plus... par respect de la vie privée.

Les best-sellers politiques
Comments:
Je rêve d'un débat Jospin-Royal dans lequel Jospin cracherait le morceau.
 
N'oublions pas que Royal a fait ses classes à l'école de Mitterrand. Normal qu'elle en ait gardé les moeurs !
 
C'est bien la preuve qu'en France rien a changé. Les journalistes officiels nous prennent pour des billes. Comme au bon vieux temps de Tonton !
 
Si ce que vous écrivez est vrai, cela va bien sortir. Il n'est pas possible qu'on élise une présidente qui nous mente à ce point sur sa vie privée !
 
J'ai ceci qui pourrait vous intéresser :

http://img132.imageshack.us/img132/277/sgolneroyalrt1.jpg


A faire circuler... Mme ROYAL est une mythomane.
 
Politique : La famille Royal au cœur des polémiques.

Voilà dix jours, plusieurs journaux faisaient sensation, en révélant que la cousine de Ségolène Royal, Anne-Christine Royal, se trouvait en troisième position de la liste Front National pour les élections municipales, à Bordeaux. Ce week-end, c’est le frère de la candidate, Gérard Royal, qui est venu susciter la polémique. Selon son autre frère Antoine Royal, interviewé vendredi dans Le Parisien, cet ancien membre de la DGSE serait en effet la personne qui a posé la bombe sur le Rainbow Warrior, le 10 juillet 1985. L’attentat du Rainbow Warrior, ordonné par François Mitterrand afin de mettre au pas l’organisation écologiste opposée aux essais nucléaires français à Mururoa, avait fait un mort parmi les militants écologistes. Depuis 1995 et une enquête de l’Express, la participation de Gérard Royal à cette opération de la DGSE était déjà connue ; mais jamais, jusque-là, son implication directe n’avait été dévoilée. Suite à la polémique autour du rôle de son frère Gérard dans l’affaire, Ségolène Royal s'est déclarée "surprise", hier. "Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou une peau de banane", a-t-elle déclaré. Les révélations du Parisien sont tombées la veille de l’annonce de sa candidature à l’investiture socialiste pour la présidentielle de 2007. (www.lepetitjournal.com – 2 octobre 2006)
 
pas vraiment beau tout ça !!!
 
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