Timide effet coupe du monde.

Que peut bien dire Chirac à Zizou ?, l'index levé vers le ciel, en le recevant à l'Elysée, au lendemain de la défaite de la France en finale, face à une Italie fidèle à elle-même. Sans doute lui témoigne-t-il de sa compréhension face à son coup de tête, en réponse aux insultes du défenseur italien Materazzi. Coup de boule, qui lui a valu son expulsion pendant les prolongations et l'opprobre unanime de la presse, la même qui l'encensait quelques heures avant en comptant sur l'enfant de la Castellane pour guérir une France malade de mille maux. Chirac s'y connaît question coup de tête. Lui qui, au cours de sa carrière politique, n'en fut pas avare idéologiquement : anti-européen avec l'appel de Cochin en 1978 ; ultra-libéral en 1986 pour la première cohabitation, avec, dans ses bagages de Premier ministre sa Courtoise Suffisance Balladur, en grand argentier ; champion de la fracture sociale en 1995 ; ultime rempart de la nation en danger avec facho-Le Pen en 2002.
Las ! Malgré l'activisme forcené du couple exécutif pour récupérer les victoires de l'équipe de France, l'effet coupe du monde est plus timide cette année. Contrairement à son bond de 15 points dans les sondages en 1998, le Président enregistre seulement 5% d'opinions favorables supplémentaires. Tandis que Villepin, malgré sa communication en bleu-blanc-rouge depuis le début de la coupe du monde, continue sa chute sans fin en perdant 2 points supplémentaires. A vous dégoûter d'être supporter.

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