Les vacheries du week-end politique
Ce week-end encore, à droite comme à gauche, les politiques ne se sont pas épargnés. Un festival de vacheries qui confirme que la campagne présidentielle est bel et bien lancée !
C'est Ségolène Royal qui a ouvert le bal sur France Inter vendredi matin :
"Je n'ai pas envie de rentrer dans le club des gens qui échouent", a-t-elle ironisé en réponse au "bienvenu au club" que lui avait lancé Sarkozy, après sa sortie sur le recours à l'armée pour mater les primo-délinquants particulièrement récalcitrants.
Un affidé de Bayrou, un certain Maurice Leroy, s'est montré perfidissime en s'interrogeant sur le soutien du bout des lèvres de Gilles de Robien à François Bayrou : "Qui faut-il croire ? Celui qui déclarait il y a quelques mois que Villepin ferait un bon président de la République ? Ou celui qui vient nous dire que Bayrou est légitime en candidat à la présidence ? " Devant tant de clairvoyance, le soutien de Robien risque de porter la poisse au Béarnais.
Henri Emmanuelli a rendu un jugement sans appel sur le bilan de Sarko place Beauvau : "Il a échoué dans la lutte contre l'insécurité, comme le prouvent les chiffres même quand ils sont trafiqués". Et de noter dans une interview au Journal du Dimanche "une augmentation inquiétante du nombre d'agressions sur les personnes, flambée de violence dans nos banlieues, dégradation de la situation dans nos écoles". "En préférant, sur le plan policier, l'affrontement spectaculaire et musclé au travail permanent d'une police de proximité, il a commis une lourde erreur", remarque le député des Landes, en accusant Nicolas Sarkozy de se tromper de méthode et de faire preuve de "démagogie coupable".
Devant tant de haine, on a peine à croire que Bayrou puisse croire une seule seconde à son idée d'alliance nationale, seule à même, selon lui, de sortir la France du mauvais pas dans lequel la succession des gouvernements de gauche et de droite l'ont enferrée. L'admirateur et biographe d'Henri IV a pourtant déclaré, non sans panache : "Je prends l'engagement, si je suis élu président de la République, de former un gouvernement avec les personnalités de qualité, d'où qu'elles viennent". Parmi celles-ci, il a cité DSK, Kouchner et Barnier. C'est ce qui s'appelle prendre des risques mesurés.
Les best-sellers politiques
C'est Ségolène Royal qui a ouvert le bal sur France Inter vendredi matin :
"Je n'ai pas envie de rentrer dans le club des gens qui échouent", a-t-elle ironisé en réponse au "bienvenu au club" que lui avait lancé Sarkozy, après sa sortie sur le recours à l'armée pour mater les primo-délinquants particulièrement récalcitrants.
Un affidé de Bayrou, un certain Maurice Leroy, s'est montré perfidissime en s'interrogeant sur le soutien du bout des lèvres de Gilles de Robien à François Bayrou : "Qui faut-il croire ? Celui qui déclarait il y a quelques mois que Villepin ferait un bon président de la République ? Ou celui qui vient nous dire que Bayrou est légitime en candidat à la présidence ? " Devant tant de clairvoyance, le soutien de Robien risque de porter la poisse au Béarnais.
Henri Emmanuelli a rendu un jugement sans appel sur le bilan de Sarko place Beauvau : "Il a échoué dans la lutte contre l'insécurité, comme le prouvent les chiffres même quand ils sont trafiqués". Et de noter dans une interview au Journal du Dimanche "une augmentation inquiétante du nombre d'agressions sur les personnes, flambée de violence dans nos banlieues, dégradation de la situation dans nos écoles". "En préférant, sur le plan policier, l'affrontement spectaculaire et musclé au travail permanent d'une police de proximité, il a commis une lourde erreur", remarque le député des Landes, en accusant Nicolas Sarkozy de se tromper de méthode et de faire preuve de "démagogie coupable".
Devant tant de haine, on a peine à croire que Bayrou puisse croire une seule seconde à son idée d'alliance nationale, seule à même, selon lui, de sortir la France du mauvais pas dans lequel la succession des gouvernements de gauche et de droite l'ont enferrée. L'admirateur et biographe d'Henri IV a pourtant déclaré, non sans panache : "Je prends l'engagement, si je suis élu président de la République, de former un gouvernement avec les personnalités de qualité, d'où qu'elles viennent". Parmi celles-ci, il a cité DSK, Kouchner et Barnier. C'est ce qui s'appelle prendre des risques mesurés.
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