Bientôt le Nobel de la paix
La Une du Monde avec le titre : "Liban : le plan Chirac pour sortir de la crise". Le tout agrémenté de 3 photos du Président. De mémoire de lecteur, il y a bien longtemps que le quotidien de référence n'avait ouvert ainsi ses colonnes à Chirac, qu'il avait jusqu'alors toujours combattu. Il est vrai que l'annonce du chef de l'Etat est à la hauteur de l'événement. Le président a annoncé que la France s'est décidée à faire un "geste important" en faveur de l'aide humanitaire au Liban : 15 millions d'euros supplémentaires.
Montant toutefois bien relatif en comparaison des 150 millions de dollars (120 millions d'euros) demandés par le coordinateur en chef des affaires humanitaires de l'ONU, Jan Egeland, pour acheminer de la nourriture, du matériel médical, de l'eau et du matériel d'assainissement pour les trois prochains mois. Et carrément symbolique, après la promesse du roi Abdallah d'Arabie saoudite de verser 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros), soit 500 millions pour la reconstruction du pays et un milliard déposé à la Banque centrale du Liban en vue de soutenir l'économie.
Quant à l'appel au cessez-le-feu, on ne peut pas vraiment dire qu'il ait été couronné de succès. A croire qu'il n'y a guère que l'Elysée pour penser que la France a encore une influence au Proche-Orient. La vérité est sans doute plus politicienne : en s'agitant sur la scène internationale, Chirac redore sa cote de popularité à la maison et s'imagine qu'il pourra revenir dans la course pour 2007. "Le grand ami d'Israël", qui se voit déjà dans son fauteuil, trouvera jusqu'au bout de son chemin de Damas à qui parler.
Les best-sellers politiques
Montant toutefois bien relatif en comparaison des 150 millions de dollars (120 millions d'euros) demandés par le coordinateur en chef des affaires humanitaires de l'ONU, Jan Egeland, pour acheminer de la nourriture, du matériel médical, de l'eau et du matériel d'assainissement pour les trois prochains mois. Et carrément symbolique, après la promesse du roi Abdallah d'Arabie saoudite de verser 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros), soit 500 millions pour la reconstruction du pays et un milliard déposé à la Banque centrale du Liban en vue de soutenir l'économie.
Quant à l'appel au cessez-le-feu, on ne peut pas vraiment dire qu'il ait été couronné de succès. A croire qu'il n'y a guère que l'Elysée pour penser que la France a encore une influence au Proche-Orient. La vérité est sans doute plus politicienne : en s'agitant sur la scène internationale, Chirac redore sa cote de popularité à la maison et s'imagine qu'il pourra revenir dans la course pour 2007. "Le grand ami d'Israël", qui se voit déjà dans son fauteuil, trouvera jusqu'au bout de son chemin de Damas à qui parler.
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