A star is born
Sorti de l'anonymat par Chirac lors de son allocution abracadabrantesque "je promulgue, je suspends...", Bernard Accoyer, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale était l'invité cette semaine de l'émission Télé matin sur France 2. Après qu'il ait servi un discours convenu sur l'enterrement (non pardon, le remplacement) du CPE, Gérard Leclercq lui a posé une question sur l'actualité électorale italienne. Et plus précisément, le dénouement du scrutin restant alors incertain, quel candidat il souhaitait voir l'emporter, de Prodi ou de Berlusconi. Accoyer n'a pas hésité une seconde : "Berlusconi. Y a pas photo !" On est contents d'apprendre que le responsable du parti majoritaire à l'assemblée nationale (à défaut de l'être dans le pays) est donc favorable à la guerre en Irak, trouve la situation économique de l'Italie florissante (croissance nulle, endettement record) et considère qu'il est de bonne politique que de changer la loi pour faciliter ses affaires, en faisant par exemple voter une loi qui dépénalise la falsification de bilan. Devant tant de lucidité politique, on comprend que Sarkozy ait éprouvé le besoin de prendre personnellement les choses en main pour dénouer la crise du CPE.
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