Villepin tombe de CPE en Clearstream
Pour Villepin, ça sent de plus en plus le sapin. Evoquant l’affaire Clearstream, le Monde titrait ce week-end : « La question de la démission du premier ministre est posée. » Libération affichait en une : « Coulé». Le Parisien, dans son édition de samedi, croit savoir que le Premier ministre va être entendu par les juges d'instruction, Henri Pons et Jean-Marie d’Huy, chargés de l’enquête. Et, affront suprême, que le parquet de Paris envisage une perquisition de son bureau à Matignon. L’avant-dernière étape avant l’Elysée ? Las ! Pour ne rien arranger, Libération publie ce lundi un sondage qui indique que Villepin, avec 20% d'opinions favorables, est en passe de battre le record d’impopularité d’Edith Cresson à Matignon : 18% de pour. Même Raffarin n’était pas tombé aussi bas. On sait maintenant comment l’helléniste distingué qu’est Villepin va passer à la postérité. Son bref séjour à Matignon aura permis de remettre au goût du jour l’expression désuète « tomber de Charybde en Scylla », qu’on propose de rebaptiser : «Tomber de CPE en Clearstream. »
Le sort de Villepin
Le sort de Villepin
dans les mains de Sarkozy
Deux questions se posent maintenant. La première est de savoir si Villepin va s’accrocher au pouvoir comme il s’était accroché à son CPE. Au point que le jour de l’annonce de son retrait – mille excuses, de son remplacement – l’Elysée s’était fendu d’un communiqué avant la conférence de presse du premier ministre au cas où la langue de bois du poète de Matignon ait encore fourché. La deuxième est de connaître la réaction de Sarkozy. Même si l’existence d’un cabinet noir chargé des coups tordus, aux ordres de Villepin, se confirmait, il n’est pas certain que Sarkozy ait intérêt à réclamer sa tête. Car il serait alors le seul à pouvoir prétendre à sa succession à Matignon. Et rien ne dit qu'il ne réussisse alors, en un an, à griller ses chances d'être élu - pour cinq ans - à l'Elysée.
Deux questions se posent maintenant. La première est de savoir si Villepin va s’accrocher au pouvoir comme il s’était accroché à son CPE. Au point que le jour de l’annonce de son retrait – mille excuses, de son remplacement – l’Elysée s’était fendu d’un communiqué avant la conférence de presse du premier ministre au cas où la langue de bois du poète de Matignon ait encore fourché. La deuxième est de connaître la réaction de Sarkozy. Même si l’existence d’un cabinet noir chargé des coups tordus, aux ordres de Villepin, se confirmait, il n’est pas certain que Sarkozy ait intérêt à réclamer sa tête. Car il serait alors le seul à pouvoir prétendre à sa succession à Matignon. Et rien ne dit qu'il ne réussisse alors, en un an, à griller ses chances d'être élu - pour cinq ans - à l'Elysée.
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Comments:
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Galouzeau contre Nicolas ???
Est-ce réellement la lutte que beaucoup décrivent ?
Si on regarde un peu en arrière, on s'aperçoit qu'aux dernières présidentielles, le 1er ministre en poste qui se présentait a systématiquement perdu (Jospin, Balladur, Chirac).
Ainsi donc, on peut se demander si l'actuelle guéguerre entre le chef du gouvernement et son n°2 en est réellement une ou s'il ne s'agit pas plutôt d'une stratégie pour amener Sarko dans les meilleures conditions en mai 2007...
Cela expliquerait alors l'attitude de Galouzeau, accroché à Matignon comme une bernique à son rocher !
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Est-ce réellement la lutte que beaucoup décrivent ?
Si on regarde un peu en arrière, on s'aperçoit qu'aux dernières présidentielles, le 1er ministre en poste qui se présentait a systématiquement perdu (Jospin, Balladur, Chirac).
Ainsi donc, on peut se demander si l'actuelle guéguerre entre le chef du gouvernement et son n°2 en est réellement une ou s'il ne s'agit pas plutôt d'une stratégie pour amener Sarko dans les meilleures conditions en mai 2007...
Cela expliquerait alors l'attitude de Galouzeau, accroché à Matignon comme une bernique à son rocher !
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